La jeunesse japonaise

Akiba-kei a écrit:

c ki fait le plus peur c kan tu croise une shibuya-girl ds son quartier d'origine( quartier trad, pas un bruit, pas un chat).

brrrrrr, ca me fait encore des frissons

T'en a trouvé une dans ton quartier?

fanatiks a écrit:

j'ai dejas lu ca dans plusieur livre, c'est vrais que certaine personne ont peur que ce soit les étranger qui apporte le sida

mais non mais non ce sont tout les payday du monde qui sont partie se tapé les singes vert d'afrique ...

faut suivre ^_^ sa as été dit !!

hep les gars, pas de bêtises, pour se protéger, il y a des distributeurs partout au Japon, en d'autres termes, il y a tous se qu'il faut service de proximité de qualité, comme d'hab

cler g meme trouver dans un bouquin un magazin qui vend que ca a tokyo

Condomania?

Mais là on tourne au HS, et ca va rebarrer en cacahuette.

sinon en pharmacie ya toutes les tailles et largeurs

sinon c fou le monde qu'il y a au purikula

C'est vrai que les purikura etaient deja pas mal squatté en ete, ptetre avec les temperatures d'hiver qu'ils sont encore plus fréquentés?
En tout cas ce qui m'avai fait le plus halluciner c'est le debit des rires dans ces endroits.

bah moi j'ai bien aimé les purikura....

d'ailleurs c'est vrai que j'en ai avec toi hockney ! à Nara...

Je vois dans pas mal de drama que dans les lycee, les eleves raportent leur Bento.
Cela est assez surprenant car compte tenu du prix de la nourriture dans les convinis ou dans les restos ils pourraient manger a l'exterieur.

De plus, le principe de conatine scolaire existe-t-il et est-il aussi developpé qu'en France?

Si je ne m'abuse, il me semble qu'il n'y a pas de système de cantine scolaire au Japon, pour ça que les lycéens emmènenet leur repas.( c'est aussi le cas dans les collèges, je crois).
Je demande quand même confirmation aux experts!!

Pour les collèges et lycées, je pense qu'il y a des cantines, mais je n'en sais rien. A l'université, en général chaque UFR/département a sa propre cantine, ce qui fait qu'il y a 15 cantines sur le campus, et c'est pas cher du tout.

Ce dont je peux parler plus en détail, car j'y ai passé 2 semaines, c'est l'école primaire japonaise. Là-bas, la loi du repas de midi, il n'y en a qu'une, et c'est une institution au Japon, un mot à retenir absolument : le KYUUSHOKU.

Le Kyuushoku, mais qu'est-ce donc que cela?

EDIT : l'école dont je vais vous conter la réalité quotidienne se situe quelque part dans l'ouest de Kyôto, là où des milliers de familles vivent paisiblement "à la campagne", loin des tumultes de la ville. L'école s'appelle take no sato shôgakkô.


Chaque midi, lorsque les cours se terminent, c'est le moment du kyuushoku. Concrètement, tous les enfants vont au fond de la classe chercher leurs petits chapeaux et tabliers de cuisiniers, puis ils descendent en bas tous ensemble avec le professeur chercher les plats dans la cuisine. Les plats, c'est en réalité un gros récipient de riz, et un gros récipient avec une soupe, ou le plat du jour, qui change à peu près tous les jours. Ils montent les marmites dans la salle de cours, ils déplacent les tables pour se mettre avec leurs amis, et c'est parti. Un ou deux enfants désignés "de corvée" remplissent les petites assiettes de leurs camarades, et leur apportent leur mets jusqu'à leur table. Pendant ce temps, leurs camarades, hôtes du repas, attendant gentiment (ou pas) à leur table, baguettes (Pokémon/Shinkansen/Ultraman/Hello Kitty/Pucca sorties du cartable) en main, prêts à dévorer l'assiette.
L'assiette justement, venons-y. Il y en a plusieurs en réalité : une de riz, dont ils peuvent se resservir à volonté (ou presque), une de légume ou de potage ou de pâtes (ça change pas mal, mais c'est toujours bon, et surtout très nutritif) (petites portions, nous on mourrait de faim avec le kyuushoku, mais bref, c'est normal c'est pour les enfants), et une petite brique de lait, tous les jours la même.

5 secondes avant le repas, on attend les camarades et le professeur pour manger. On joint ses mains, on crie "bon appétit !" à tout le monde, et on peut alors se lancer.
"TE WO AWASETE I TA DA KI MA SU !!!!!!!"
(ceci est un rituel)

**repas**

Après le repas, chacun ramène ses assiettes et ses déchets dans les poubelles ou récipients désignés, ça tourne sans accroc, c'est rangé et minuté comme à l'armée. Même si certains enfants sont indisciplinés, ils ont ce talent de toujours suivre à peu près parfaitement les règles, à tout moment. La notion de groupe est au-dessus de tout. Et ce n'est pas fini, écoutez la suite.

Chacun range donc ses affaires, puis déplie sa brique de lait comme indiqué (nous on a rien compris, les enfants nous prenaient pour des ignares, même pas capables de plier une brique de lait, ces grands gaijin), puis ils la remplissent d'eau, la vident dans un seau, et replie la brique pour qu'elle soit plate, et la range au bon endroit.

Ensuite, chacun sort dans le couloir pour se laver les mains (arroser les copines, etc.), puis tout le monde redescend tout dans la cuisine, en bon écolier modèle (je dis tout le monde, mais après le lavage de mains, disons que les troupes sont en général quelque peu euh... éparpillées, certains sont déjà partis jouer au foot dans la cour, d'autres sont dans l'herbe en train d'apprivoiser des kabuto-mushi (traduction : ils martyrisent des insectes qui n'ont rien demandé), ou de se courir après.

Mais avant de descendre, ils sont censés (ils le font presque tous, en réalité) passer par l'étape du SOUJI (sôji = le MENAGE). Il est presque 13h, l'école touche à sa fin. Pas d'activités cérébrales l'après-midi, c'est retour à la maison, sport ou piscine en règle générale. Avant 13h, chacun sort un balai du placard devant la salle de cours, et on balaye tous ensemble. Nettoyage des vitres, poussière, balai, chacun fait ce qui lui plaît, et pendant 5 minutes, on nettoie tous ensemble. Bien évidemment, le but avoué n'est pas de nettoyer, mais d'inculquer aux enfants la notion de ménage, et de vie en collectivité. Un exemple, que l'école française devrait suivre. Bref, je m'égare.

Les enfants nous ont donc montré comment balayer (car ils le font bien mieux que moi, les bougres...), puis ont reposé les balais, et l'entracte était terminé. La journée aussi d'ailleurs.


Et merci à Hockney d'avoir posé une question si intéressante.

J'ai oublié de préciser que si l'école obligatoire est gratuite (gimu kyouiku = durée de l'école obligatoire), les parents doivent quand même payer quelque chose à l'école, et ce dès l'école primaire. De quoi s'agit-il? Evidemment vous l'avez deviné, le KYUUSHOKU. Hé oui, si cela permet d'éviter aux parents de faire à manger aux enfants, il coûte -très logiquement- des sous. Ce n'est pas excessivement cher, mais il faut le savoir.

Ryozhukai a écrit:

Et merci à Hockney d'avoir posé une question si intéressante.

Merci à toi pour ces explications précises.

troooooooooooop la classe

ceci est a rajouter comme articles ds le fanzine

Il n y a pas de cantine scolaire, et la majorité des établissements scolaire sont en hauteur pas forcement facile d'accès. ( J'imagine que c'est parce que les terrains sont moins couteux )

J'ai participé à un échange scolaire organisé par mon professeur de japonais du lycée. Il y avait un bon quart d'heure de marche entre le conbini le plus proche et le lycée ( en comptant les 120 marches qu'ils fallaient monter ^^.. ). Dans notre lycée d'acceuil il y avait une sorte de cafet où l'on pouvait acheter des gateaux et autres sucrerie ( et des boissons bien sure :p ahh les boissons japonaises ).

On a l'occasion de "visiter" une école primaire proche qui avait un systeme de cantine comme décrit par Ryozhukai. J'ai été placé dans une classe de 2eme année ( niveau CE1 français ), ca m'avait surpris sur le moment je comprenais pas bien. Quelques élèves etaient partit chercher la nourriture et les ustensiles à la cuisine, d'autre mettaient les tables et les chaises et quelques uns couraient dans tous les sens dans la salle de classe °_° Je me rappelle pas avoir été aussi mouvementé à cet âge là ^^;

Mais si je crois ce que m'ont dis les differents professeurs ( le professeur de japonais et les professeurs japonais ) ce genre de systeme reste rare au japon. Mais je me demande quel est le mieux, avoir un bentô ou manger à la cantine parfois exécrable de l'établissement scolaire ? ( quoique une de mes écoles de primaires avait des repas delicieux :p )

Bonjour Xiaohua,

Excuse moi de ne pas trop comprendre ton intervention... pour plusieurs raisons, tu es qui, tu sors d'où ???
Et ton texte n'est pas très précis, échange, prof de japonais... tu fais quoi ?

Peux tu nous faire une présentation de ta personne dans le topic présentation :
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A bientôt sur le forum.

Merci beaucoup pour ton poste Ryozhukai, très intéressant ! Cela me fait penser que Jean François Sabouret sociologue Français tourné vers le Japon, avait écrit un livre sur le système scolaire Japonais. Quelqu'un l'a lu? Si oui c'est intéressant ? Vous connaissez d'autres sources d'informations sur le sujet?

Petit HS : J'ai lu "Besoin du Japon" de lui, et je recommande. C'est autobiographique, et cela permet de découvrir certains aspects du japon, en lisant son rapport avec ce pays et les japonais à différent moments de sa vie.

les japonaises de 20 a 25 ans font jeunes, c'est un fait

mais en plus, a ce qu'il parait, elle ferait expres d'etre "debile"/enfantine parce que les mecs (japonais) aiment ca.

ceci dis ca le fait vraiment pas, car quand on se promene ds les rue on a l'impression de voir des japoanises de 0 a 16-17 ans puis de 28-30 a plus
mais ou sont passer celles de 18 a 30 ans. Et bein! dans un coin reculé de leur cerveau.

ceci ne s'applique pas a toute la population, rassuré vous

Akiba-kei a écrit:

les japonaises de 20 a 25 ans font jeunes, c'est un fait

mais en plus, a ce qu'il parait, elle ferait expres d'etre "debile"/enfantine parce que les mecs (japonais) aiment ca.

ceci dis ca le fait vraiment pas, car quand on se promene ds les rue on a l'impression de voir des japoanises de 0 a 16-17 ans puis de 28-30 a plus
mais ou sont passer celles de 18 a 30 ans. Et bein! dans un coin reculé de leur cerveau.

ceci ne s'applique pas a toute la population, rassuré vous

OUF j'ai eu vachement peur d'être passé à côté de celle qui avaient
-20 à 0 années